Statistiques autour du cancer de la prostate
C’est le cancer que l’on retrouve le plus chez les hommes de plus de 50 ans. Il occasionne plus de 10 000 décès par an et serait la 3ème cause de mortalité par cancer chez les hommes. Aujourd’hui, son diagnostic peut être fait de plus en plus tôt pour permettre de le soigner plus efficacement et ainsi diminuer la mortalité par cancer de la prostate.
Le rôle du sommeil par rapport au cancer de la prostate
Le département d’épidémiologie de l’école de santé publique de Harvard (Boston, Etats-Unis) vient de prouver par une étude qu’un sommeil de mauvaise qualité augmente le risque de cancer de la prostate.
Un paramètre joue très souvent un rôle important dans la qualité du sommeil, il s’agit de la mélatonine, appelée plus souvent « hormone du sommeil ».
Moins vous dormez, moins le cerveau produit cette hormone, sachant que celle-ci est synthétisée la nuit, dans l’obscurité. Cette étude récente vient de démontrer que la mélatonine régule de nombreuses autres hormones, y compris certaines influençant le risque de cancer, comme celui de la prostate.
Les chercheurs ont effectué cette étude auprès de 1000 hommes de 2002 à 2009 et ont mis en parallèle les problèmes de sommeil et le nombre de cancers de la prostate s’étant déclarés. L’étude a aussi démontré que les hommes ayant un taux de mélatonine élevé (et qui donc n’avait logiquement pas de problème de sommeil) avait un risque plus bas de 75 % de développer ce cancer.
Si vous dormez mal, rassurez-vous, il existe de nombreux moyens de réguler la qualité de votre sommeil grâce notamment à la qualité de votre literie, la luminothérapie, éviter l’utilisation des écrans tard le soir, etc. Il existe de nombreux gestes quotidiens pour améliorer la qualité de votre sommeil que vous retrouverez dans nos différents articles.